Jerrica ✘ t'es tellement con que tu pourrais déprimer un Happy Meal.

Bonjour à tous, je m'appelle Jerrica mais mes proches me surnomment "Jerry", je suis née dans la famille Tobolowsky-Favorite le 11/02/1995, ce qui me donne aujourd'hui l'âge de 18 ans, à Salt Lake City, dans l'Utah. Pour les intéressés, je suis lycéenne à la Lincoln School, et pour les plus curieux, je suis célibataire mais je ne pense pas vraiment connaitre mon orientation sexuelle pour le moment; cela dit je m'en fous un peu. Et en ce qui me concerne, je suis un Avatar de Dieu Ancien, à savoir Hadès, le dieu grec des Enfers.

☆ Mes Qualités : J'en ai pleins, vous verrez... bien que la plupart du temps assez retranchée, je sais être sociable, et j'ai la parole facile: par là je veux dire que je n'ai pas peur de donner mon opinion, de parler en public... je suis relativement à l'aise en société, même si je ne pense pas m'être un jour réellement insérée. J'ai de l'empathie, je suis intelligente. Et je sais ce que je veux. C'est plutôt bien pour une fille de mon âge, non? Je suis rapidement à l'aise et je sais m'adapter. Je n'ai pas les idées arrêtées, au contraire: je suis toujours prête à découvrir de nouveaux points de vues et je ne reste pas fermée. Je suis calme et bien élevée, aussi. Ça papa en est très fier. Je suis studieuse en cours aussi, j'ai tout intérêt à l'être. Et surtout, tout le monde me le dit: je suis mature pour mon âge. Je suis sérieuse et calme, je réfléchi avant de parler ou d'agir, je suis détachée. Et j’en suis très fière; j'ai quelques tendances impulsives et colériques quand je m'y met mais je sais la plupart du temps bien les camoufler et les retenir; pas toujours mais on ne peut pas réussir à tout les coups, non?

☆ Mes Défauts : J’en ai aussi, mais je tente de ne pas trop en faire étalage. Je ne suis pas une fille très souriante en général, et d'après ce qu'on me dit j'ai plutôt tendance à éternellement donner l'impression de faire la gueule. Si je suis à l'aise en parole, je n'aime pas réellement parler et de ce fait, on pense souvent que je suis hautaine; et le plus drôle c'est que c'est vrai. Papa vous dirait que je suis une enfant gâtée, mais c'est surtout sa faute quand on y pense. Pourtant je ne suis pas quelqu'un de capricieux, j'ai passé l'âge. Mais je fais mon possible pour obtenir ce que je souhaite. Papa dit aussi que je n'ai pas une très bonne nature, mais vous allez croire tout ce que mon père vous dit? Bon, c'est vrai: je suis mauvaise. Je n'aime pas les gens, ils me dégoutent. Je les prend pour des idiots, souvent comme des moyens d'arriver à mes fins. Plus tard je veux faire de la politique ou de la psychologie. On me sort pourtant souvent que je suis une enfant sauvage. Mais merde, mes parents sont en instance de divorce, c'est normal que je soie écorchée! Alors oui, je suis une fausse calme: je suis impulsive, colérique et je me sens vite blessée. Ah ouais, un dernier truc: j'ai la sinistrose, qu'on m'a dit; genre un pessimisme systématique et excessif.

☆ Ce que j'aime : quelques trucs, comme tout le monde, comme plein d'adolescents de mon âge: la musique, les sorties, mais pas trop souvent non plus. J'aime étudier, je suis selon mon père une vraie tête. Et j'adore écouter les autres. Pas que les ragots, vous savez; j'adore juste écouter les autres parler. Et tenter de les comprendre. Je lis, beaucoup, je reste seule. J'aime aussi utiliser ma répartie: j'aime casser les gens, c'est un vrai sport de combat pour moi. J'aime mon père; je suis une daddy's girl: mon père est un abruti qui me passe tout mes caprices mais je l'aime quand même parce qu'on est pareils; presque pareils, disons. Sinon... j'aime le Metal, surtout le Folk Metal, la Darkwave et le Doom Gothic Metal. Je pourrai citer Theatre of Tragedy, Sopor Aeternus and the Ensemble of Shadows, My Dying Bride, Umbra & Imago, Craddle of Filth... mes groupes préférés, c'est et ça restera toujours Moonspell et Dead Can Dance. Je pourrais parler des heures de Metal: je suis une vrai mettaleuse, comme vous voyez. J'aime bien aller en cours quand même, surtout en Latin et en physique.

☆ Ce que je déteste : les gens. Franchement, les gens... les vieux. Les gosses. Les familes heureuses. Les cons, les asperges, Justin Bieber, les One Direction... toute la merde pour les ados décérébrés; et puis les jeux vidéos; ça rend con et violent. Moi je suis mature. Je suis une adulte, et j'aime les choses d'adultes. Tout ce qui est puéril me dégoute; et je suis allergique aux chats. Sales bêtes. J’aimerai bien en écraser un, depuis que j'ai ma Driving Licence... ah un autre truc que j'aime franchement pas: mon second prénom, donné par ma mère: cette conne m'a appelé Ramsès, comme le pharaon. Je me demande si elle a confondu ma petite crèche avec un petit Jésus, à la naissance. Enfin, ma mère est surement la femme la plus conne de tout Portland, donc rien ne m'étonne de sa part. Je la déteste aussi. Et surtout, niveau musique si ce n'est pas du Metal, je trouve ça à chier; c'est comme ça, j'ai des goûts musicaux assez arrêtés. J'aime pas franchement porter des couleurs, je trouve ça moche. Alors je porte du noir, que du noir ou parfois du gris.

☆ Mes Cheveux : Je suis chauve et moche. Bien sûr. Je suis commune; dans je genre brune commune aux cheveux lisses. Brune tu vois... ils sont noirs quoi. Juste noirs, mi-longs jusqu’aux épaules. Tout connement. Je ne me suis jamais teints les cheveux et je ne compte pas le faire.

☆ Mes Yeux : J'en ai deux, comme la plupart des gens. Bleus, si vous demandez, ou n'osez pas constater par vous-même. Et franchement, que voulez-vous que je vous dise d'autres! Bleus clairs; je ne les maquille pas beaucoup, peut-être juste un peu de mascara quand je me sens en veine.

☆ Ma Peau : J'en ai un peu sur tout le corps, super, non? Je suis très pâle, c'est tout. Mais genre pâle très pâle, tu vois? Lunaire, genre comme les rousses. Rien de spécial? J'ai quelques boutons mais je me soigne. Je suis une adolescente, c'est normal que j'ai des problèmes de peau, espèce de crétin. Pas de tatouages ni de piercings; papa ne veut pas.

☆ Ma Taille : Un mètre soixante et des poussières, je ne passe pas mon temps à me mesurer ou me peser. Asse petite, je dirai vers un mètre soixante deux.

☆ Un Signe Particulier : Aucun, et ce n'est pas plus mal. Ah, si; je suis mignonne. Ça m'aide parfois, mais pas toujours. J'ai des anneaux larges à presque tout les doigts, même aux pouces et je porte toujours mes pendentifs préférés: un avec un symbole grec de la victoire; j'en ai un dernier qui représente un casque de guerrier grec. Ouais, je kiffe ça.

Salut les cocos ! Je suis Basterd, j'ai 30 ans ans, et je suis arrivée ici par l'intermédiaire de l'Admin. J'utilise Evan Rachel Wood comme avatar. Le code du règlement est validé par WL =D.

À Bientôt pour de nouvelles aventures !

Mrs. Defoe : Ton esquisse en volume... t'as vraiment réussi à faire croire à quelque chose de profond!
Jerrica : Eh ben dans ce cas j'ai plus qu'à me lancer dans la politique.

– Open season.

« One. »

→ Quand je dis que je viens de Salt Lake City, tout le monde me demande avec ce petit air gêné si ma famille appartient à l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Non, bande de connards, mes parents ne sont pas Mormons. D'accord, la moitié de la ville est mormone, mais ma famille fait parti de l'autre moitié. Et vous savez quoi? Mon père est démocrate. Mais on parle de moi ici, pas de mon politicard de père, ni des considérations religieuses de ma ville de naissance. J'ai grandi dans une famille riche, comme vous vous en doutez, entre un père sénateur et une mère chef d'orchestre. Je n'ai eu à me plaindre de rien, hormis que mes parents n'étaient pas toujours les plus présents qui soient; mais on s'y fait, ils ont des emplois prenants. J'ai appris à m'occuper calmement dans mon coin, fille unique et gâtée.

Rien de spécial dans mon enfance ne m'est arrivé; le décès de mon grand-père paternel, comme une tristesse ordinaire d'enfant ordinaire. Quand mon premier chien est mort de vieillesse. Je me souviens surtout avoir pleuré quand j'ai eu pour la première fois mes règles, en fait. Rien de traumatisant. Sérieusement, j'ai une enfance et une vie banales à mourir. J'ai passé mes classes sans problèmes, en me faisant des amis facilement -j'ai le truc pour m'en faire- et je n'ai jamais eu à me plaindre de rien. J'ai fais du violon, de la danse, de l’équitation; j'ai toujours eut tout ce que je voulais: c'était la manière de m'aimer de mes parents. Je n'ai pas forcément envie de discuter ce sujet. Ils étaient et sont comme ils sont. Ce sont mes parents.

J'ai été une fille populaire. Été. Pas forcément la plus jolie, ou celle avec les fringues les plus ridicu... les plus branchés. Mais moi, je suis une leader. De celle qui voudrait devenir la reine de la Prom Night à la fin du lycée. Et qui le deviendra; je n'en doute pas. Je suis une petite fille de riches et ça fait bien de me fréquenter. Alors j'ai ma bande de pétasses, comme vous en doutez. Des lèche-bottes, rien de plus. Je n'en aime aucune; aucune n'est mon amie. Et, en définitive, je n'ai pas d'amis.

« Two. »

→ J'ai peut-être un peu menti, mais c'est une habitude. Je dirais que j'ai appris de mon père a remanier les faits. Quand on me demande, je vous dis que ma famille est exemplaire, que nous sommes bien sous tout rapport. Mais ce n'est pas vrai, vous vous en doutez: ce sont des enfoirés de première et à part mon père, j'aimerai tous qu'ils en chie. Pourquoi? C'est assez simple: ils ont foutu ma vie en l'air. Je ne sais pas si j’exagère ou pas mais aujourd'hui je me venge comme je peux en faisant de leur vie un enfer: je suis infecte, je suis provocante avec eux. Je demande à mamie quand elle va mourir, à ma mère si elle se fait toujours sauter par l'oncle Rupert, à mon père si Molly, sa stagiaire, n'a pas oublié sa culotte dans sa voiture. Mais je la connait Molly; elle ne porte pas de culotte, j’en suis sûre.

La raison à cela est que mon oncle Roman m'a abusé sexuellement quand j'avais huit ans, et que la famille a fermé les yeux et tout le monde m'a traité de menteuse. Mon père seul m'a cru, mais la famille lui a mit la pression. Depuis ce jour, je peux vous avouer que la haine s'est plantée en moi et elle n'est jamais morte. Au contraire, elle grandi et germe, petit à petit, jusqu'à ce que je ne puisse plus supporter les membres de ma famille. Et devoir revoir oncle Roman à chaque fête, à chaque passage chez la famille... nous habitions tous presque le même quartier, vivant les uns sur les autres. Je ne supportai plus cette situation et mon père, prétextant un déplacement à long terme sur Portland, a convaincu ma mère -cette conne- de déménager pour la Côte Ouest. Nous sommes partis la même année, laissant dernière moi un putain de pédophile qui ne serait jamais puni.

J'avais douze ans quand nous sommes arrivés à Portland, et je cachai en moi toute la rage qui avait pu s'y loger. Pourtant, j'ai cessé de me rebeller quand j'ai enfin été seule avec mes parents. Cela ne servait plus à rien à présent et je m'en étais bien rendu compte. Mon père m'a toujours dit que j'étais une fille mature pour mon âge; je me demande si ce que mon oncle a fait à contribué à me sortir de l'enfance -ou de l'adolescence, je ne sais pas- plus vite que les autres. Mais bref, je suis retournée en cours; les gamins de mon âge me semblaient vraiment trop cons.

« Three. »

→ Je ne sais pas quand j'ai réellement commencé à déconner, en fait. Je ne sais pas si c'est le bon terme. A moins que déloquer soit meilleur. Oh bien sûr, j'ai vu un psy pour toute l'histoire que je vous ai raconté avant. Et ça m'a beaucoup aidé. Je ne voulais pas que Roman me pourrisse éternellement la vie. Je voulais grandir normalement et j'avais pris la décision de prendre sur moi pour continuer à avancer. Vous voyez, je suis comme mon père, vraiment: nous sommes des combattants. Au lycée, je n'étais plus la petite princesse avec sa clique de poufiasse; je me suis complètement renfermée, me mettant à l'écart, toujours sur la défensive à présent. Les garçons -et les hommes- ne pensaient qu'à peu de choses en définitive -et pensent peu, c'est bien connu- et c'est assez facile de mener son petit char dans le monde magnifique des ados intoxiqués par leurs hormones. Et bordel... ils écoutent Katy Perry! Je peux juste pas cautionner ça, quoi...

Bah, j'ai couché. Ça m'a servi. Ça n'avait pas trop d'importance parce que l'acte, hein... on peut s'en servir. Si je vous le dit. Mais j'ai fais attention à ma réputation quand même, je connais mon père. Ma mère, quoi je n’en parle que peu? Parce que c'est une connasse, c'est tout. Elle n'a rien dans la tête et j'espère que papa va la quitter pour Molly. Okay elle est tout aussi conne et n'a que vingt deux ans, mais je m'en accommoderai mieux, je pense. De toute façon mon père est un coureur. Je ne le blâme pas: un mec puissant attire les nanas canons, et si j'étais un quadragénaire plein de fric, je passerai mon temps a sauter des filles de vingt ans plutôt que de me coltiner une radasse de mon âge. Je sais qu'ils sont en instance de divorce à cause de moi, mais ça ne me fait ni chaud ni froid: c'est une rancœur vieille de dix ans maintenant, faite de non-dits et de colère muette.

Bon, voilà en gros ma vie, bande de boulets. Je vous laisse j'ai latin là, mais au pire vous avez mon Facebook, non? Et putain, ne trollez pas mon mur sinon je vous jure que j'en parle à mon père. Putain, je suis déprimée...