Cole Benett, m'appelez pas belette >_<

Bonjour à tous, je m'appelle Cole mais mes proches me surnomment "La fouine", je suis né dans la famille Benett le 23/05/1984, ce qui me donne aujourd'hui l'âge de 29 ans, à Portland, USA. Pour les intéressés, je suis reporter de terrain, et pour les plus curieux, je suis célibataire. Et en ce qui me concerne, je suis une Âme Gardienne.

☆ Mes Qualités : altruiste, généreux, patient, à l'écoute, honnête, ambitieux
☆ Mes Défauts : fais passer sa carrière avant tout le reste, susceptible, désordonné, tête en l'air
☆ Ce que j'aime : le soleil, son job, la gente féminine, Lucy, les roses, sa ville, Lucy, l'Europe, Lucy... le chocolat
☆ Ce que je déteste : être remis à sa place, la pluie, l'hypocrisie, la solitude, NY


☆ Mes Cheveux : courts, ou mi-longs, ondulés, blonds clairs
☆ Mes Yeux : marrons
☆ Ma Peau : claire
☆ Ma Taille : 1.85m
☆ Un Signe Particulier : /

Salut les cocos ! Je suis Gridou, j'ai 27 ans, et je suis arrivée ici par l'intermédiaire de la fondatrice. J'utilise Heath Ledger comme avatar. Le code du règlement est validé par Mii o/.

À Bientôt pour de nouvelles aventures !

Cole Benett a écrit:

Notes du 5 février 2011
S'il devait m'arriver quelque chose

Je dois partir. Je ne l'ai pas encore dit à Lucy, mais je connais déjà sa réaction. Elle va être furax. J'ai eu ma lettre de mutation la semaine dernière. Je me suis donné la semaine pour y réfléchir. Mais c'est tout réfléchi : je ne peux pas laisser passer une occasion pareille. La décision n'en est pas moins difficile à prendre.

Lucy est ma seule famille. Nous nous connaissons depuis l'école, autant dire une éternité. Nous sommes amis depuis le premier jour. Et moi je suis amoureux d'elle depuis le premier regard. J'ai trimé longtemps avant qu'elle accepte de sortir avec moi. Et je suis le plus heureux depuis qu'elle a accepté. La mort de mes parents quand j'étais encore adolescent, nous a rapproché encore plus, si c'était possible. Elle a toujours été là pour moi. Et je serais toujours là pour elle.

Je suis née à Portland, en 1984. Mes parents n'étaient ni riches, ni pauvres. Ils travaillaient pour gagner leur vie et me permettre de manger tous les jours à ma faim. Ils étaient des gens simples, et des parents aimants. Je me souviens que ma mère me préparait toujours mes sandwichs pour le déjeuner. Je me souviens que je le retrouvais toujours écrasé dans mon sac et ça me faisait rire. Je me souviens que je voyais peu mon père, car il travaillait de nuit dans une usine, mais il faisait son possible pour passer du temps avec nous dès qu'il le pouvait. Mon enfance a été banale et heureuse, sans incident particulier. J'avais pas mal d'amis, des voisins. Et c'est à cette époque que j'ai rencontré Lucy. Elle était la plus jolie fille de l'école, mais ce n'était pas tellement ça le plus important. Elle était drôle et douce. Et puis, elle s'intéressait à tout le monde, et à tout. Elle avait déjà l'esprit vif et c'est ce que j'ai toujours aimé chez elle.

C'est même elle qui m'a aidé à trouvé ma voie quand je ne savais pas quoi faire comme études. J'avais pris pour habitude de prendre toujours des notes, sur tout et tout le monde. Sut tout ce que je voyais, tout ce que j'entendais, mes réactions, celles des autres, et mes réflexions. Le journalisme semblait être fait pour moi et j'avoue qu'elle avait sacrément raison. J'ai commencé par écrire dans le journal du lycée. Puis de l'université. Là, je travaillais aussi à mi-temps pour un journal local, dans lequel j'avais le droit de rédiger les pages mortuaires et couvrir les faits divers du coin. Pas vraiment réjouissant, je vous l'accord, mais c'était mieux que rien, et j'étais heureux. Quand j'ai obtenu mon diplôme, j'ai été embauché dans un journal un peu plus important. J'ai commencé par couvrir des faits plus importants, certains ont fait la une. Et puis, je me suis retrouver à présenter le journal télévisé, pour remplacer un collègue qui était tombé malade. Mais ce que j'ai aimé le plus, c'était le reportage de terrain. Il y a trois ans maintenant que je suis reporter de terrain. Je pars un peu partout aux USA pour grignoter des informations intéressantes. Lucy n'aime pas quand je pars. Je n'aime pas la laisser non plus, mais j'ai besoin de ces départs, et des retours qui s'ensuivent.

Mon journal est en relation avec un journal européen, qui a demandé un volontaire pour venir sur place. Je me suis porté volontaire aussitôt que je l'ai su... et apparemment, j'étais le seul candidat. Alors, ça n'a pas mis longtemps avant que je reçoive ma lettre de mutation. Je pars donc dans un premier temps en Europe, en France. et si tout va bien, je dois partir pour l'Irak dans la foulée. Je crains un peu, mais c'est le métier, c'est ce que j'aime faire. Je vais être au coeur de l'action. Que demander de mieux ?

Cole Benett a écrit:

Note du 10 février 2013
Parce que je ne suis pas mort, mais au cas où on l'aurait pensé

J'atterris ce soir à Portland. J'ai tant hâte ! Je n'ai pas vu Lucy depuis deux ans, ni mes amis, ni mon pays. Tout ça me manque. Tout s'est bien passé en Europe. Les Français sont plutôt sympathiques avec les américains, en tout cas avec moi. Peut-être parce que je comprenais ce qu'ils disaient et que je parlais un peu leur langue aussi. Peut-être aussi parce que je suis quelqu'un de sociable. Un peu des deux sans doute. Je me suis fait des amis assez rapidement. Et tous ensemble, nous avons été envoyés en Irak. C'est pas la joie là-bas et je ne veux même pas aborder le sujet. Je ne suis même pas sûr de pouvoir le faire, alors autant éviter. J'ai essayé d'envoyer des lettres et des mails à Lucy dès que je le pouvais, mais elle ne m'a répondu que rarement, et à chaque fois, assez sèchement. Nous avons rompu par la force des choses le jour de mon départ. Elle n'a pas supporté l'idée que je parte et que je le prenne aussi bien. J'ai du mal à lui faire comprendre ce que je ressens. Qu'en même temps, je l'aime de tout mon coeur, et en même temps, j'aime aussi mon travail et j'en ai besoin. Si j'avais pu l'emmener avec moi je l'aurai fait, mais ce n'était pas possible. Je ne sais même pas si elle aurait accepté.

Je vois déjà se dessiner sous les ailes de la carlingue, les formes de mon pays, les USA. Je me surprends à sourire, comme un con tout seul, dans l'avion.

Je n'ai plus eu de nouvelle de Lucy depuis plusieurs mois. J'espère qu'elle va bien. Il faudra vraiment que je la vois rapidement. Je lui ai dit que je rentrais aujourd'hui, mais je ne pense pas qu'elle sera sur le pas de ma porte quand j'arriverais. Nous n'avons pas emménagé ensemble, malgré toutes les années où nous sommes ensemble. Je n'ai jamais pu me résoudre à faire ma vie avec elle, à ne pas avoir mon refuge rien qu'à moi. Et pourtant, je ne tiens à personne d'autre autant qu'elle.

J'ai peur que les choses aient beaucoup changé depuis mon départ. Arriverai-je à reconstruire ma vie à Portland, comme si je n'étais jamais parti ? J'en doute.