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 Il court il court le furet...

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MessageSujet: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyMar 16 Avr - 15:41

~You can't take me~

Ce matin, comme tous les dimanches depuis bientôt trois ans, Norwen s'était levé tôt pour avoir le temps de se préparer avant d'aller au Forest Park à Nob Hill, pour son footing de la semaine. Il adorait ce grand parc naturel dans lequel il croisait parfois une ou plusieurs connaissances au détour d'un chemin.

De bonne humeur, le jeune homme nourrit tranquillement ses deux félins blancs, prit une douche et enfila un leggins et une brassière, ainsi qu'un gilet, puis chaussa ses baskets avant de prendre les transports en commun pour se rendre au parc, sa bouteille d'eau à la main.

Arrivé sur les lieux, il mit les écouteurs de son MP3 dans ses oreilles et commença à courir tranquillement, à cette heure-ci il n'y avait pas encore trop de monde. Puis, il augmenta la cadence au fur et à mesure. Courir lui faisait du bien, c'était autant pour se maintenir en forme que pour se défouler. Et puis le cadre était tellement agréable! Il ralentit au bout d'une demi-heure pour boire un peu d'eau tout en marchant, retira son gilet qu'il noua autour de sa taille fine et se permit de flâner un peu avant de recommencer à courir.

Il referait une pause ensuite et pousserait un petit sprint pour finir en beauté. Pendant qu'il courait, il repensait à ce qui lui était arrivé depuis qu'il vivait ici. Sa vie avait bien changé. Sa famille lui manquait, sa sœur jumelle surtout, mais il n'avait pas trop le temps de s'apitoyer sur son sort.

Il avait une vie trépidante! Son agent lui dégotait de plus en plus de contrats et il commençait à se faire un nom dans le monde du mannequinat. Il n'avait franchement pas de quoi se plaindre. Sa persévérance payait.

Un sourire effleura ses lèvres à cette pensée, il avait rencontré des tas de gens sympas, et d'autres moins, mais ceux-là il préférait ne pas y penser.

Il n'avait aucun mal à aller vers les gens, ça aidait. C'était comme ça qu'il avait rencontré John, lors d'une soirée regroupant pas mal de jeunes en pleine ascension.

Perdu dans ses pensées, il ne voyait plus le paysage qui défilait et finit par rentrer dans quelqu'un.

-Oh mon dieu, excusez-moi!

Quel idiot, il espérait ne pas lui avoir fait mal au moins. La personne qu'il venait de percuter était un homme brun de taille moyenne dont la silhouette ne lui était pas inconnu. Le reconnaissant soudainement, Norwen sourit:

-Monsieur Andersen! Si je m'attendais à ça...je ne vous ai pas fait mal au moins?

Il devait avoir l'air fin avec ses cheveux ébouriffés et la sueur qui perlait sur sa peau claire. Il se recoiffa sommairement et essuya ses mains sur ses cuisses avant de croiser les bras sur son torse:

-Vous êtes aussi adepte des promenades matinales?

C'était la première fois qu'il le rencontrait hors de la librairie, à vrai dire, il le connaissait vraiment peu, ils ne parlaient que littérature, c'était un peu juste pour se faire un avis sur une personne. Mais le jeune mannequin appréciait de discuter avec Monsieur Andersen, il était vraiment sympathique.






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Phil A. Andersen
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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyJeu 18 Avr - 12:57

Phil brandit ses draps dans une sorte de salut, passant de la station couchée à la station assise en quelques secondes. Le lever était toujours compliqué, mais il allait d’abord faire un tour dans le parc avant de finalement revenir prendre une douche. Il enfila les vêtements de la veille, au moins, il avait cette obsession du propre, il ne pouvait entrer dans des habits tant qu’il n’était pas lavé. Il poussa la porte de sa chambre, délaissant le lit comme un champ de bataille. Une antre d’ours aurait-on pu dire si cela ne se rapprochait pas plus de l’antre de Mr Propre. La bestialité de l’homme dans l’expression de ses penchants maniaques. Phil passa à côté de ses meubles sans les voir, embué de la brume matinale. Il prendrait un café sur le chemin, non, un thé. Fourrant deux livres dans un sac à dos, il poussa sa porte pour sortir de l’appartement et s’enfuit dans la lumière du jour. Une petite balade, une petit promenade, de quoi s’aérer les esprits. Il aimait son bouge, son petit recoin de paradis où il recevait les gens, mais il fallait aussi qu’il sorte pour voir à quoi ressemblait le monde. Bon, il n’allait pas se changer, s’il voyait toujours la Terre et ses habitants dans le biais des Romans, il pourrait au moins apprécier leur proximité et leurs créations. Un parc était un endroit fabuleux à approcher, toute la verdure, perdue dans le milieu des pavés et du béton. Une importation directe de la nature dans le contexte de civilisation toujours plus importante. Phil n’avait pas vraiment d’avis au sujet de la déforestation, bien qu’il aurait dû se sentir concerner. Après tout, c’était de ces arbres dont été faits les livres. Mais il n’en avait cure, un égoïste, son plaisir passait avant les arbres. Et quand on le mettait en face de ce fait, il exprimait toujours le même argument, en se détournant ensuite de la conversation : « Mais les arbres repoussent, le talent de chacun est unique. »
Quand il traversa la rue pour accéder au parc, il commença à sortir précautionneusement un des livres qu’il piocha au hasard. Précautionneusement parce que comme dans toutes les rues de grandes ville, comme dans toutes les rues, il y avait toujours possibilité de se faire renverser par un inconscient qui viendrait démontrer ses facultés spéciales de pilotes de formule 1. Une fois qu’il eut passé le portail en fer forgé, il poussa un soupir de satisfaction. Pendant qu’il ouvrait son livre, il se prit à suivre le sentier en écoutant le crissement de ses pas sur les graviers. Seulement, s’il prenait son livre en main et décidait de se balader comme cela, ce n’était pas sans oublier les règles élémentaires de la conduite dangereuse du lecteur mobile, toujours se mettre sur le côté droit, pour avoir l’herbe comme point de repère, et pouvoir laisser passer les personnes plus rapides que lui. Ne pas prendre de musique, ne pas s’enfermer dans se bulle, cela était assez dangereux comme cela pour oublier que ses oreilles fonctionnaient sans qu’il n’ait besoin de s’en occuper. Il se brancha sur le mode automatique, évitant les bancs avec l’agilité des premiers robots. Certes, ce n’était pas dans la rapidité qu’il excellait, mais le vent sur sa peau, le soleil qui se jouissait de ses cheveux. En voilà des symboles de bonheur qu’il attachait à ses souvenirs comme autant de portes vers le bonheur.

Enfin, ces portes se fermèrent subitement quand il se retrouva les fesses par terre, le livre ayant tournoyé dans les airs avant de retomber à ses côtés, fidèle œuvre qui ne lâchait pas son lecteur. S’il y avait pensé, Phil aurait pu se dire qu’il se conduisait exactement comme un Thriller qu’il était, collant le lecteur jusqu’à la fin. Mais il était plus occupé par la douleur qui lui vrillait l’arrière-train, levant des yeux sombres vers la personne qui venait de le mettre à terre. Il remarqua qu’elle lui disait quelque chose. C’est quand elle s’exclama, après les excuses en prononçant son nom de famille qu’il se remit complètement la personne. Pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt ! Norwen Connolly, client très sympathique, apparemment en train de faire un footing pour entretenir son corps, venait de lui rentrer dedans. Tout de suite apparu un gigantesque sourire sur son visage, et il se releva pour venir serrer la main du jeune homme. « Comment allez-vous ? Oui, je ne sors pas beaucoup de la boutique avec les nouvelles fonctions attribuées alors quand j’ai un peu de temps, je viens me faire plaisir avec un livre et un peu de nature. Par contre, je ne fais pas de rencontres aussi fracassantes à chaque fois. Vous venez faire un petit footing du matin pour vous garder en forme ? »
Cela faisait toujours plaisir de voir un visage connu et amical, même quand on venait de se faire renverser. Il se pencha pour ramasser le livre qui était resté s’incruster dans les graviers pour finalement le ranger dans son sac à dos.
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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyVen 19 Avr - 18:44

Alors ça pour une surprise c'en était une! Norwen ne s'attendait absolument pas à bousculer son libraire préféré dans le Forest Park. Il ne pensait pas l'avoir percuté aussi fort et le pauvre homme se retrouva les fesses par terre avant d'avoir eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Mais si celui-ci eut du mal à le remettre, ce ne fut pas le cas du jeune mannequin qui avait une bonne mémoire des visages. En même temps lui n'était pas sonné non plus. Il se sentait juste extrêmement gêné.

Il s'excusa platement en espérant que le libraire ne se soit pas fait mal en tombant et ses yeux aperçurent son livre. Aïe, pourvu qu'il ne soit pas abîmé non plus! Le jeune homme aida Phil à se redresser, répondant à son sourire, puis il ramassa son livre qu'il frotta pour le débarrasser de la terre qui le maculait, avant de le lui tendre.

-Je suis vraiment désolé...j'aurais dû faire attention...

Enfin apparemment, Phil était entier et n'avait pas l'air de trop souffrir de sa chute. Il s'en tirerait sûrement avec un beau bleu sur la fesse.

-Oh et bien moi ça va plutôt bien...

Un sourire éclaira son visage alors qu'il se recoiffait sommairement pour dégager son visage des mèches collées à sa peau. Ses joues étaient légèrement rouges à cause de l'effort fourni, mais cela s'atténuait au fur et à mesure. Pour ne pas attraper froid, il remit son gilet sur ses épaules et invita Phil à le suivre pour s'asseoir sur un banc, ils y seraient plus à l'aise pour discuter:

-J'espère ne pas avoir trop perturbé votre promenade...

Un sourire en coin étira ses lèvres. Bien sûr qu'il avait dû perturber sa promenade, mais bon, il espérait que cela n'empêcherait pas l'homme de reprendre ses activités ensuite.

-C'est vrai que ce parc est particulièrement agréable pour une promenade et un moment de lecture tranquille.

Lorsque le libraire évoqua leur "rencontre fracassante", Norwen ne pu s'empêcher de se mordiller la lèvre en rougissant. Il se gratta rapidement la tête, signe de sa gêne, puis prit le partie d'en rire:

-Je m'excuse encore, j'étais perdu dans mes pensées. En fait...moi non plus je ne fais pas de rencontre aussi fracassante en général. Sinon, oui, je coure pour garder la forme mais aussi pour me défouler. Et puis le cadre est génial pour ça!

Il ne prenait pas toujours les même s chemins à chaque fois, l'avantage des grands parcs. Du coup, l'exercice n'avait rien de monotone.

-Et vous? Comment allez-vous?

Cela pourrait paraître étonnant, mais oui, ça l'intéressait réellement. Ce n'était pas qu'une question de politesse, il aimait savoir que les gens qu'il appréciait se portaient bien, ou s'il pouvait les aider à régler leurs problèmes lorsqu'ils se confiaient. En réalité, il avait répondu qu'il allait bien par réflexe, parce qu'il détestait se plaindre, mais parfois, il sentait une étrange angoisse s'emparer de lui sans qu'il ne puisse l'expliquer. Enfin ce n'était que par moment, le reste du temps, il se sentait bien. Les beaux jours arrivaient et les températures s'adoucissaient, cela faisait un bien fou au moral!

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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptySam 20 Avr - 18:51

Phil voyait bien l’air embarrassé qu’affichait Norwen et était sûr que la provenance était sienne. Après tout, c’était lui qui s’était retrouvé les fers en l’air quelques secondes auparavant. Mais il ne lui en tenait pas rigueur , ça arrivait à tout le modne de faire des erreurs et de renverser des gens par inadvertance. Il comprenait aussi tout à fait ce qu’il pouvait ressentir dans le parc quand il venait faire une petite course. Maintenant qu’il n’avait plus la tête plongée dans son livre, il regarda autour de lui pour découvrir le parc qui l’entourait. L’herbe se réchauffait, tendre sous les rayons. Les arbres étaient poussés par une petite brise, rendant le bruissement de leurs feuilles perceptible. Le ciel était bleu ponctué de quelques nuages imposants. Rien de bien menaçant, mais suffisant pour que des zones d’ombre apparaissent. Il se remit à regarder Norwen. Il venait de faire la même réflexion que lui, l’encourageant dans son exploration visuelle du monde qui l’entourait. Il observa le jeune homme qui avait l’air d’avoir fait tenir ses cheveux pour les empêcher de tomber sur son visage fin. Il fallait reconnaître qu’il exploitait l’androgyne chez lui, rasé de près, on ne pouvait deviner la barbe qui devait parfois lui pousser. Sa nature de cheveux blonde y était pour quelque chose. Il passa sur ses yeux et les vit souriants. Bonne chose, il ne fallait pas qu’il perde cet habituelle joie de vivre qui plaisait tant à tout le monde. Il avait déjà vu des publicités dans lesquelles il avait posé, oubliant de mettre un nom dessus, mais il se souvenait de ce qu’il dégageait dans les images. Assurément, il savait ce qu’il faisait dans son travail.
La question fit redescendre Phil de ses pensées au niveau de la conversation qu’ils avaient. Enfin, que Phil semblait avoir avec Norwen, même s’il semblait partir dans des élucubrations qui duraient trop longtemps. Et la question le fit réfléchir encore une fois, sans qu’il s’en rende compte. Il allait bien ? Bien sûr, il n’avait rien pour se plaindre, rien de déplaisant tout de suite maintenant. A part la douleur fuyante qui s’abattait sur son postérieur. Mais rien de grave, rien de déplaisant au point de lui faire regretter de s’être levé.
« Oui, je vais bien, tout va bien. Le café tourne très bien, des fois, je me prends à rêver d’employer quelqu’un pour pouvoir savourer les discussions avec les clients plus intensément, mais ça ne serait pas rentable. » Dit-il dans un sourire, invitant Norwen à s’asseoir sur un banc avec lui. Il fait du bien de rencontrer les gens, sans être toujours dans le même cadre, cela permettait de voir les différentes facettes dont ils disposaient. C’était une occasion d’apprendre plus sur ses clients qu’il n’allait pas laisser passer. « Et comment va le travail, pas trop dur d’être toujours en voyage d’un bout à l’autre de la planète, passant plus de temps dans un hôtel que chez soi ? Et votre chat, il supporte bien les départs ? J’ai entendu dire que les animaux n’appréciaient pas trop quand leurs maîtres partaient en voyage ou pour une longue période. C’est vrai. ? » Dieu qu’il en avait des questions, il ne connaissait pas vraiment les animaux, il n’en avait jamais vraiment eu. Peut-être ou ou deux de passage quand il était enfant, mais pas de la sorte qu’ils sache les comportements généraux qu’ils puissent avoir. C’était toujours un sujet d’interrogation de sa part, comment pouvait-on s’attacher à une petite boule de poils. Il avait certes ses livres, mais ce n’était pas la même relation. Il fallait donc qu’il arrête de poser autant de questions d’ailleurs, il allait finir la bouche complètement sèche et déshydraté en train de ramper dans le parc vers la fontaine la plus proche. D’ailleurs ne s’était-il pas promis un thé quand il était sorti de chez lui ? Avait-il au moins seulement déjeuné ? Il attendit que Norwen finisse de lui répondre quand il lui proposa de prendre un petit-déjeuner avec lui dans un des bars les plus proches. Il avait le sentiment que son ventre ne tarderait pas à le rappeler à l’ordre de toute façon.
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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyDim 21 Avr - 17:12

Norwen était heureux de croiser quelqu'un d'aussi sympathique que Phil A. Andersen. Même si leur rencontre ne serait sans doute pas sans conséquence pour le fessier du libraire. Au moins il n'oublierait pas son passage, et cette pensée fit sourire le jeune homme quand il remit quelques mèches folles derrière ses oreilles. Il espérait tout de même que l'homme ne s'était pas fait trop mal lors de sa chute. Apparemment, non, ce qui le rassura. Ils se mirent donc à deviser tranquillement, profitant du temps clément et du cadre magnifique qu'offrait Forest Park en cette saison.

Ils s'installèrent sur un banc pour être plus à l'aise et engagèrent la conversation de manière assez classique. Norwen n'avait pas de souci majeur, hormis quelques angoisses qu'il ne s'expliquaient pas et qu'il mettait sur le compte de probables cauchemars, dont il ne se souvenait absolument pas à son réveil. Seulement, il n'avait pas envie d'embêter Phil avec ça et se retint donc de lui en parler, préférant lui retourner la question.

Le libraire du Rhymes, librairie qu'il fréquentait assidûment depuis qu'il l'avait découverte, était quelqu'un avec qui il aimait beaucoup discuter. Et il aimait croire que c'était réciproque.
Sa réponse agrandit le sourire qui illuminait déjà son visage aux traits fins et androgynes:

-Peut-être que cela sera possible plus tard. Après tout, je ne me prive pas de parler de votre librairie autour de moi, j'espère bien vous rapporter assez de clients pour que votre affaire marche comme sur des roulettes.

S'il pouvait l'aider en faisant comme ça, il n'allait pas se priver! Le jeune mannequin ne faisait pas cela pour tout le monde, uniquement pour les personnes qu'il appréciait. Et Phil en faisait partie. Il but quelques gorgées de sa bouteille d'eau avant de tourner la tête vers lui:

-Oh en fait...j'ai deux chats. Mais je fais toujours en sorte de pouvoir les emmener et si vraiment je ne peux pas, je les confie à des amis. Autrement le boulot ça va, en ce moment je fais quelques séances photos pour un créateur, à Portland.

Le jeune homme laissa le silence s'installer quelques instants, avant que Phil ne le trouble en l'invitant à prendre un petit déjeuner. Ca, ce n'était pas de refus!

-Bien sûr, je n'ai pas beaucoup mangé avant de partir.

Et comme ça, il pourrait continuer à en apprendre plus sur son libraire préféré. Il n'était pas beaucoup plus vieux que lui et il aimait sa compagnie. Après tout, plus il faisait de connaissances, moins il avait le temps de penser à sa famille et à leur absence. Il lui emboîta donc le pas pour un petit déjeuner en bonne compagnie.


Dernière édition par Norwen Connolly le Mer 22 Mai - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyDim 19 Mai - 11:57

Se levant en sautillant du banc, écartant les bras dans un éclat de lumière qui se répandait alors qu’un nuage dégageait la vue du soleil. De la nourriture ! Voilà une passion complétement en accord avec la vie de Phil. Il emmena Corrwen a sa suite, cherchant dans sa mémoire les emplacements des cafés qui étaient proches du parc. Son sac sur l’épaule, il s’avança en faisant crisser les graviers sous ses pieds. « Comment ça, pas beaucoup mangé ? Vous savez que c’est important de manger correctement, quand même. Et puis je ne vais pas vous apprendre ça dans votre métier. » Phil se retourna vers le jeune homme et lui adressa son sourire facétieux, celui qu’il réservait pour les fois où il lui arrivait de rire avec sa clientèle. Ils passèrent sous l’arche qui délimitait l’entrée du parc et s’avança sur l’avenue. Tout d’un coup, le bruit des voitures le sortit de la torpeur qui s’était emparé de lui. Ils étaient tous les deux sur l’avenue, le nez au vent, à chercher quelqu’endroit pour poser leur royal fessier. Phil fit quelques pas, et finit de scanner la rue avant de dégotter quelque chose qui n’avait pas l’air trop cher. Il entraina Corwen à sa suite, prenant le temps de trouver un endroit où se poser en terrasse et attendit patiemment qu’un serveur vienne à leur rencontre.
« Votre prochain voyage est prévu pour quand ? Et vous allez travailler avec quelle marque ? » Phil commanda un couple de croissant et pain au chocolat avec un chocolat chaud. Il sirota son chocolat, savourant le soleil retrouvé sur la terrasse du café. Il écouta Norwen lui parler de son travail, chose qui lui paraissait toujours intrigante, il ne savait pas comment on évoluait dans ce milieu, fallait -il toujours être à l’affut, est-ce que c’était tous des requins prêts à s’entre-tuer ? Il ne connaissait que les reportages télévisuels, et les maigres articles qui paraissaient dans le journal. En pensant au journal, il se replongea dans ce que Lucy lui avait dit sur les événements étranges qui se produisaient en ce moment. Des évènements étranges, qui se passaient de temps en temps. Maintenant, étrangement, la chaleur du soleil qui n’avait changé de place était moins intense pour lui. Il se prit à avoir un petit frisson et les poils de ses bras se redressèrent dans un ensemble presque parfait. Une gorgée de chocolat et une bouchée de croissant firent taire ces sensations. Il se replongea dans la conversation avec Norwen. « Et les gens sont comment dans le métier, ils sont tous superficiels comme on le dit ou pas ? » Étrangement, il ne considérait pas Norwen comme quelqu’un de superficiel, pas comme quelqu’un qui passait trois heures tous les matins dans sa douche avant de sortir dans le monde du dehors. Ni quelqu’un qui passait un temps fou à tergiverser sur des marques ou des étoffes. Mais c’est vrai qu’il était curieux de ce milieu. S’il avait fréquenté quelques réunions mondaines grâce à ses parents, il n’avait presque rien vu, ou presque rien compris de ce qu’il s’y passait. Si des fois, son papa lui disait qu’un prix était remis à sa maman, mais cela s’arrêtait là. Tout ce qu’il faisait, c’était enfiler un livre dans un poche de sa veste, en le tordant, le pliant, et il allait le lire dans un coin, oubliant tout ce qui se passait autour de lui. Il ne s’intéressait aux autres que quand il entendait la voix de sa maman ou de son papa dans le micro et que tout le monde applaudissait sans qu’il sache pourquoi. Il était juste content et priait pour que tout se finisse rapidement et qu’il puisse aller dormir.
Alors oui, le milieu sur-médiatisé de la mode lui paraissait toujours à des années-lumières de sa petite vie rangée de libraire dans une ville qui ne payait pas de mine.
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MessageSujet: Re: Il court il court le furet...   Il court il court le furet... EmptyMer 22 Mai - 15:07

Les remarques de Phil firent sourire Norwen. Bien sûr qu'il savait qu'il était important de bien manger le matin, mais aujourd'hui il n'avait pas eu très faim. Ses angoisses lui nouaient parfois trop l'estomac, il lui fallait un peu de temps avant de se détendre et le sport l'y aidait. Aussi, il avait plutôt faim à présent. Un léger rire franchit ses lèvres sensuelles alors qu'il remettait ses mèches en place:

-Je vous promets de faire attention à l'avenir.

Le jeune mannequin suivit donc son libraire préféré qui semblait être en pleine forme, et ils sortirent du parc pour trouver un café sympathique où s'installer pour prendre un bon petit déjeuner. Une fois le café trouvé, ils s'installèrent en terrasse, profitant du beau temps et de la température agréable de l'air. Norwen enfila son gilet, le laissant négligemment glisser sur son épaule et sourit à son compagnon:

-Je ne pars en voyage que dans deux semaines. En attendant j'accepte de petits contrats par-ci par là. Dans deux semaines je pars pour le Japon, je participe à un défilé là-bas.

Lorsque le serveur arriva, il commanda un thé vert au jasmin accompagné de quelques viennoiseries aussi. En tout cas, il remarqua que Phil était du genre gourmand, ce qui en disait long sur lui. C'était un bon vivant et il aimait vraiment parler avec lui. Il lui sourit et salua le serveur qui leur apporta leur commande, portant le thé à ses lèvres, soupirant de bonheur en sentant le liquide chaud et parfumé couler le long de sa gorge. Ca faisait du bien!

Il observa Phil un instant et se demanda pourquoi il était tellement silencieux d'un coup, mais préféra ne rien dire et attendit qu'il reprenne la parole. Sa question le surprit, il ne pensait pas que le monde de la mode pouvait l'intéresser:

-Et bien...il y a beaucoup de personnes superficielles dans le monde de la mode, c'est vrai. Mais heureusement il n'y a pas que ça.

Il sourit et but un peu de thé avant de croquer dans un croissant, tapotant ses mains pour faire tomber les miettes de la viennoiserie dans la petite coupelle:

-En dehors des podiums et des séances photos, la plupart d'entre nous redeviennent des gens simples et agréables à côtoyer. Mais les rivalités sont nombreuses lorsqu'il s'agit d'obtenir un contrat. Parfois cela arrive même pendant les défilés. C'est un monde de requins mais je n'ai pas peur d'eux.

Le jeune homme androgyne croqua à belles dents dans son croissant qu'il avala en quelques bouchées avant de reprendre son thé et de le siroter tranquillement:

-Dites-moi...

Il reposa sa tasse et baissa les yeux, il ne voulait pas l'embêter avec ces histoires, seulement il avait besoin d'en parler:

-Est-ce que cela vous arrive parfois de vous réveiller avec une sorte d'angoisse? Sans moyen de vous souvenir de ce qui vous a mis dans cet état? Enfin je sais que ça arrive parfois lorsqu'on a fait un cauchemar mais...ce n'est pas tout à fait ça. Ca fait plusieurs jours que je me réveille avec la désagréable impression d'avoir oublié quelque chose d'important...

Sans compter quelques petits incidents dont il ne comprenait pas l'origine.
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