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 I don't know much about this, but it seems pretty harsh.

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Phil A. Andersen
Don't judge a book by its cover.
Phil A. Andersen


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MessageSujet: I don't know much about this, but it seems pretty harsh.    I don't know much about this, but it seems pretty harsh.  EmptyLun 15 Avr - 23:10

Les doigts s’entrecroisèrent sur le dessus de lit. Les bras se tirèrent en arrière, pour avoir une meilleure amplitude. Les soupirs se firent plus bruyants, époussetant la nuit que le souffle avait passé. Revisitant les montagnes et vallées des draps, contemplant les nuages de coton qu’offrait la taie d’oreiller, les yeux clignèrent, passant les fossés comme les collines, traversant les océans de couleur qu’offraient l’habitacle du sommeil. Dans les revues, passèrent plusieurs fois des ombres, ne rencontrant aucune résistance, juste, attendant que le soleil vienne les chasser de son matin. De son lever majestueux, il ouvrit son passage, comme la soie découvre le corps fiévreux. Arrachant aux lambeaux de la nuit sa traversée, faiseur de lumière tout puissant.
Dans une vie nouvelle, pas de sommeil. Dans une vie nouvelle, pas de travail. Dans une vie nouvelle, pas de souffrances.
Le son s’intensifia, ininterrompu dans sa plus brève expression. Virevoltant à travers tremblotant du matin, l’atmosphère qui ne sait pas où se fixer, la rage du jour dans la tranquillité de la nuit. S’affrontant, tous les matins, dans la perpétuelle incertitude duquel vaincra. Tous les jours, de nouveau, et puis la souffrance pourtant inattendue du soleil vient s’abattre sur la nuit. Mordant de son parfum les arômes discrets de ce qui fut pourtant reposant. De ce qui fut faible et retranscrit dans la paix.
La nuit, cet état propice à la vie rêvée, la rêves vécus. Poussé dans ses retranchements, elle laissera pourtant l’impression diffuse que tout est possible, que tout n’est qu’à portée de main, et qu’il faut juste tendre la main pour l’attraper et la rejoindre.
C’est sûrement ça, le combat de tous les matins, les rêves contre la réalité, le dualisme infini qui s’abat comme un couperet tranchant dans les draps, qui s’incruste sur les oreillers, qui sonne comme un carillon sur les matelas. La dualité qui passe par les forces profondes et égales. Si l’un gagne, ce n’est que pour mieux perdre plus tard. Cycle, deux qui ne roule à jamais que grâce à leurs morts concevables et renouvelées.

Phil s’engonça dans ses draps, renouvelant le soupir qu’il avait poussé. Un jour de travail allait au devant de lui, mais qui était-il pour s’en plaindre ? Au moins, il avait un travail. Et un projet devenu réalité. La réalité le frappa, les souvenirs l’assaillirent comme autant de dards qui vinrent faire gonfler son cerveau, activer ses vaisseaux sanguins et lui rappeler combien il était chanceux.
Il ne sourit pas, ne dit rien, mais alla prendre sa douche. Les minutes s’égrainèrent et il sortit de son appartement, se dirigeant vers son travail. Il n’eut pas un signe de Cole alors qu’il prenait l’ascenseur, il ne croisa personne alors qu’il prenait le métro. Il se permit de se prendre une paire de croissants au boulanger croissant du coin de la rue avant de s’engouffrer dans sa boutique. Les sources de satisfactions n’étaient pas rares quand on savait où regarder. Dans les profondeurs non découvertes de la salle, résidaient encore la tranquillité de ce qui n’avait pas encore été découvert. Il fit la lumière sur les différentes pièces, il était temps de commencer la journée.

Le morceau de gâteau émit un plouf distinct au moment où il tomba dans le thé. Il allait falloir qu’il diversifie sa carte s’il voulait éviter ce genre d’incidents. Au moment où le carillon de sa porte émit un petit bruit, il s’apprêtait à consulter les recettes sur internet. Mais il releva la tête pour découvrir un homme. Aussitôt, le sourire s’empara de ses lèvres, braquant ses yeux sur ceux de son interlocuteur.
« Je peux vous aider pour quelque chose ? Vous voulez à manger, ou vous cherchez un ouvrage particulier ? »
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Amun Osborne
I'll serve the death until my last breath
Amun Osborne


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MessageSujet: Re: I don't know much about this, but it seems pretty harsh.    I don't know much about this, but it seems pretty harsh.  EmptyDim 21 Avr - 10:39

Il se leva et alla ouvrir les épais rideaux qui occultaient la lumière matinale. Il était encore tôt, mais il ne dormait plus depuis plusieurs heures. De part son travail, il avait l'habitude de se lever tôt, et de ne jamais dormir beaucoup. Il en était de même pour ses jours de repos. Amun, ouvrit la fenêtre, défit les draps du lit pour aller faire tourner une machine, et
entreprit de faire quelques abdos et pompes, pour se mettre en forme pour la journée. Une heure après, il alla prendre une douche. Il ressortit pieds nus, une serviette autour de la taille, le torse encore humide, les cheveux mouillés, et alla se faire un café bien serré. La journée s'annonçait longue, à commencer par un petit passage par une librairie pour tenter de trouver les réponses à quelques unes de ses questions.

Il s'installa devant son ordinateur, après avoir allumé la télévision en fond sonore, pour les chaines musicales, sa tasse de café dans une main. Son premier réflexe était toujours d'aller ouvrir ses mails. Irena ne manquait pas de donner de ses nouvelles, et de lui demander des siennes. Amun répondait rarement, allant parfois par ne pas lui répondre pendant un mois entier. C'est qu'il avait préféré couper les ponts une bonne fois pour toute, et que son ancienne petite amie semblait avoir du mal à comprendre le concept de rupture.

Après avoir consulter tout ce qu'il voulait sur le net, il alla s'habiller et étendre son linge sur l'étendoir sur son balcon. Par chance ce jour-là, il ne pleuvait pas. En passant dans le salon, il récupéra sa veste en cuir, appuya sur le bouton de la télé pour l'éteindre, mit ses chaussures, et sortit. Par chance, il avait vu, pas très loin de chez lui, une librairie qui faisait aussi salon de thé, et qui était ouverte ce jour-là.

Après avoir marché un peu, il arriva devant la librairie et poussa la porte qui fit tinter une petite clochette. Un homme, probablement le libraire, leva la tête vers Amun, et lui demanda, en souriant, s'il avait besoin de quelque chose. Amun s'avança vers le comptoir, observant l'endroit d'un coup d'oeil circulaire et finit par répondre, sans trop savoir par où commencer.

-Voilà. Je suis infirmier, et j'ai un cas sur lequel j'aimerai me renseigner. Commença-t-il dans un parfait anglais, quoi que, tinté d'un léger accent exotique. Ce patient, il entend une voix dans sa tête. Au début, c'était juste de temps en temps, presque imperceptible, quand il était seulement très fatigué. Mais aujourd'hui, c'est tous les jours, presque à chaque instant. Amun se tut un instant avant de continuer. Il commençait à se demander si tout cela était une bonne idée en fin de compte. Et voilà, alors, je me demandais, si vous aviez des ouvrages concernant la schizophrénie, ce genre de choses. Il occulta volontairement les visions morbides et la fascination pour la mort, histoire de ne pas effrayer le pauvre homme. Vous croyez que vous avez ça, quelque part ? Je vous demande peut-être l'impossible. Après tout, vous semblez avoir un nombre incalculable de livres, mais peut-être pas de ce genre-là. Termina-t-il, un sourire désolé aux lèvres.
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Phil A. Andersen
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MessageSujet: Re: I don't know much about this, but it seems pretty harsh.    I don't know much about this, but it seems pretty harsh.  EmptyMer 8 Mai - 16:40

L’accent de l’arrivant résonna musicalement aux oreilles de Phil. Certes, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu un timbre étranger à cette bonne vieille Amérique, tout du moins, une personne étrangère qui pratiquait assez bien l’anglais pour que son accent semble avoir disparu jusqu’au retour de petits signes distinctifs. Il écouta patiemment la demande de son client cherchant automatiquement à vouloir le satisfaire. Un petit hochement de tête encourageant, pour montrer qu’il avait de la bonne volonté, qu’il voulait aider. Le compliment final le fit sourire. C’est vrai qu’il possédait une assez belle collection de livres en tous genres. Maintenant, est-ce qu’il avait en possession des livres qui parlaient du sujet que voulait aborder son client ? C’était une autre paire de manches, il n’avait pas la mémoire étendue, il ne se rappelait pas chaque livre qui lui passait entre les mains, ou qu’il commandait. Il fit donc une demande à la liste de livres qui était installée et mise à jour régulièrement sur son ordinateur. Il ne savait d’ailleurs pas ce qu’il ferait sans sa petite pièce de technologie.
Quelques mots clés et secondes plus tard, les résultats s’affichèrent, effectivement, il avait bien des ouvrages en stock. Il reporta son regard sur le jeune homme en face de lui. « Oui, effectivement, par contre, il semblerait que la plupart soient des romans ou des histoires cliniques romancées. Vous voulez que je vous les apporte ? En attendant, vous pouvez aller vous asseoir si vous avez le temps. Vous pourrez les consulter et emporter ceux qui vous semblent les plus pertinents. » Phil avait vraiment un sens d’hôte inné quand on y pensait. Et dire qu’il avait passé sa jeunesse le nez dans les livres, et n’émettre que des phrases courtes en conversant avec les personnes qui l’entourait. C’était un retournement de situations assez peu commun. Enfin, une preuve de plus qu’il s’épanouissait dans son métier. Il montra de la main, les fauteuils qui attendaient qu’un fessier fort aimable prenne possession de leurs corps, pendant que lui-même tournait autour du comptoir, s’arrachant de la rédaction du petit papier sur lequel il notait les références des ouvrages. Une bonne dizaine d’après ce qu’il avait vu, allant du livre sur la psychiatrie à l’ouvrage de vulgarisation. Soudain, il apprécia ne pas vendre de journaux ou de revues scientifiques, même s’il n’empêchait pas les gens de venir les lire ici, il n’aurait pas aimé chercher parmi tous les numéros de vulgarisation.
Mince, il avait oublié de demander si le jeune homme voulait quelque chose à manger en attendant. Il fallait vraiment qu’il embauche quelqu’un pour s’occuper de la partie restauration, ou pour l’épauler dans les grands moments de rush, quand les clients affluaient deux par deux à travers la porte toute l’après-midi, où s’arrêtaient juste prendre quelque chose à manger. Il fit le tour de la boutique, fouinant dans les étagères, s’apercevant au passage qu’il avait certains problèmes de rangement, essayant de compiler au bout de son bras la pile de livres qu’il prenait. Quand il eut attrapé les trois quarts de la liste, il se sentit satisfait et se retourna vers l’espace où le jeune homme attendait. Il lui déposa les livres sur le guéridon jouxtant le fauteuil, « vous voulez quelque chose pour accompagner votre lecture ? ». Il était vraiment à deux doigts de se transformer en une magnifique petite serveuse, il lui faudrait vraiment embaucher quelqu’un. Il lui adressa un sourire en attendant sa réponse et en profita pour détailler un peu plus la personne. Certes, c’était un beau brin, il fallait l’admettre, sa tête avait quelque chose d’attrayant. C’était plutôt une sorte de sensation sourde, qui demandait à être étudiée de près, mais l’envie d’être proche de l’homme était réelle. Phil n’avait apparemment pas vraiment ressenti cela, mais il sentait qu’il avait envie de s’occuper de cet homme et de survenir à ses besoins. Ne serait-ce qu’au niveau de la sensualité qu’il dégageait. Ce serait faux de croire qu’un simple libraire, qui a vécu dans les livres ne soit pas sensible au charme. Cela serait même le contraire si on y réfléchissait correctement, l’enfant qui n’aurait connu que la chaleur des personnages vaporeux de son imagination resterait sensibles aux attendues des personnes qu’il côtoie et qui ne sont pas directement sorties de son imagination. Et cela irait de même pour l’attirance, si on poursuit ce raisonnement.
Phil dodelina de la tête en reprenant le chemin de son comptoir, oui, ce garçon avait quelque chose d’attrayant.
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