Phil A. Andersen

Bonjour à tous, je m'appelle Phil mais mes proches me surnomment Philémon, je suis né(e) dans la famille Andersen le 23/07/1983, ce qui me donne aujourd'hui l'âge de 24 ans, à Portland, USA. Pour les intéressés, je suis Libraire, et pour les plus curieux, je suis célibataire. Et en ce qui me concerne, je suis un Historien

♦ Moi en Quelques Mots...

☆ Mes Qualités : Travailleur, soigné, et tant d'autres.
☆ Mes Défauts : La liberté, la libre parole, le labeur.
☆ Ce que j'aime : Lire, dormir, vivre entre 4 murs, vivre dans un horizon.
☆ Ce que je déteste : Les gens qui parlent trop vite, la littérature pour enfant, manger de la viande.


☆ Mes Cheveux : Noirs
☆ Mes Yeux : Marrons
☆ Ma Peau : Blanche
☆ Ma Taille : 1m71
☆ Un Signe Particulier : Un jolie barbe bien taillée

♦ Behind the Screen...

Salut les cocos ! Je suis Kevin, j'ai 19 ans, et je suis arrivé(e) ici par l'intermédiaire d' une demande de partenariat. J'utilise Romain Descampe comme avatar. Le code du règlement est validé by Mii o/.

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Le temps se changea devant ses yeux, les nuages se fendirent pendant qu’il regardait les dernières gouttes glisser le long de sa vitrine. Et voilà une autre averse qui finissait de se verser sur son enseigne. Il parcourut les quelques pas qui manquaient jusqu’à l’étagère croulant sous les livres. Pendant qu’il avait observé les allées et venues des passant devant son échoppe, il avait constaté, dans le reflet, qu’un des livres était mal aligné sur l’étagère.
Le remettant en place, il savoura le rayon de soleil qui vint se poser sur son bras, comme si plus rien n’avait d’importance, que seul ce rayon de soleil suffisait à le maintenir debout. Du moins jusqu’à ce que le carillon retentisse et que son attention fut attirée ailleurs. Il prit son sourire sur lui et contourna l’étagère pour faire face à la jeune femme qui attendait devant lui. Son sourire s’élargit au moment où elle annonça qu’il lui fallait un livre pour son mari.
Phil aimait ça, il aimait donner des conseils aux gens, il aimait chérir les livres un par un, il aimait connaître leur moindre secret, comme s’ils étaient tous un peu ses enfants.
Il enveloppa le colis et le tendit à la jeune femme qui s’élança au dehors, devant le soleil qui dardait un peu plus ses rayons au fur et à mesure que les minutes passaient.

Les clés tintèrent contre la serrure, enfin, plutôt le trousseau qui heurta dans un mouvement de balancier en produisant un raclement caractéristique. Il retira lentement la clé et rendea le trousseau dans sa poche. Il tourna les talons et rentra chez lui, un trajet de métro, de bus, et de marche intensive pour éviter les gouttes de pluie qui finissaient de glisser le long des toits. Sa porte s’ouvrit sur son entrée. Aucune annonce ne suivit ce geste, tout seul dans cet appartement au quatrième étage, il tira une chaise à lui et amena le journal du jour devant ses yeux. Mais bien vite, les nouvelles dansèrent devant ses yeux, ne permettant aucune poursuite de sa lecture. Il consentit à allumer sa chaine et le disque qui trainait dedans depuis plusieurs jours se mit en branle. Les notes de musique enfleurèrent ses épaules, elles glissèrent sur son visage, s’engouffrèrent dans ses cheveux. Il s’étala lentement sur son canapé, attendant que le morceau finisse de produire son effet. Les frissons que son corps lui accordaient virevoltèrent le long de sa peau, comme autant de feuilles mortes dans le souffle d’automne. Il parcouru son salon du regard, évitant volontairement la télécommande du regard. Il suivit la course d’un pigeon par la fenêtre. Finalement, il décida d’enlever son T-shirt pour prendre une douche. Il le laissa là, sur son canapé. Un vestige de lui-même, une preuve qu’il est passé par ici. Qu’il avait vécu. Qu’es-ce qu’un vêtement laissé à traîner ? Une relique du passé, une odeur qui reste collée, une particule de souvenir qui s’était accrochée autre fois à votre peau et qui se ternissait de vos émotions. Il rencontrait le monde, il subissait, il agissait, il vivait. Il absorbait les sentiments, les ressentis, et tout ce qui passait pas la peau. Le vêtement vivait comme une personne. Et maintenant, maintenant, quel est-il ? Un emblème, une victuaille de la vie.

L’eau continua de ruisseler encore un peu sur sa peau, même si le jet s’était arrêté, il avait posé ses deux mains sur la vitre qui empêchait l’eau de s’écouler partout. Il regarda les traces qu’il avait laissé et soupira. La vapeur lui avait rapidement monté à la tête, maintenant, il fallait qu’il sorte d’ici, et qu’il ne tombe pas sur le sol mouillé. Il attrapa la serviette qu’il ajusta à sa taille, se prouvant à lui-même qu’il pouvait être agile. Il ouvrit la porte de la salle de bain et retira la buée de la glace grâce à son poignet. Son visage apparut comme une lueur blanchâtre.
« Et si je changeais de vie ? »