Aveleen E. Barnes ♦ Le cheval est le meilleur ami de la femme...

Bonjour à tous, je m'appelle Aveleen Eachna mais mes proches me surnomment "Avy", je suis née dans la famille Barnes le 21/03/1977, ce qui me donne aujourd'hui l'âge de 36 ans, à Dublin, Irlande. Pour les intéressés, je suis Professeur de Mathématiques, et pour les plus curieux, je suis Divorcée. Et en ce qui me concerne, je suis une Avatar de Déesse Ancienne (Epona).

☆ Mes Qualités : Je suis plutôt quelqu'un de patiente - et croyez-moi qu'il en faut pour supporter les élèves, parfois - et à l'écoute. Je n'hésite pas à tendre la main lorsqu'on a besoin de moi. Quitte à être un peu bonne poire. Je suis plutôt calme, un peu trop, mais j'ai un fond maman ourse, très protectrice. J'aime lire et apprendre, je suis quelqu'un de cultivée, mais je ne le montre pas trop, j'ai une certaine pudeur. On dit que je suis douce, mon fils dis que je suis vraiment chiante mais ça je pense que c'est la crise d'adolescence...
☆ Mes Défauts : On me reproche souvent d'être trop maternelle. Je ne vois pas comment est-ce qu'on peut trop l'être. Je gâte mon fils, ça j'en ai bien conscience... Mais bon, je ne peux pas m'en empêcher. Je suis un peu froide, aussi. En fait c'est plus de la timidité. Je suis plutôt réservée avec les inconnus et les adultes, là où je suis à l'aise avec les adolescents. Je suis aussi un peu misandre. Après un divorce, on voit les hommes autrement. j'ai un fond maniaque, aussi. Pour moi les choses doivent être bien faites et vite faites. J'ai aussi tendance à compenser par le travail l'inconfort que je peux ressentir. Je fuis les hommes en général et je m'entends peu avec les femmes de mon âge. Je dois bien avoir un fond misanthrope en prime...
☆ Ce que j'aime : Les chevaux, monter en pleine campagne. J'aime mon fils plus que tout. J'aime aussi enseigner, malgré les mauvais côtés qu'il peut y avoir. j'aime lire, me documenter. J'aime les loisirs calmes, le soleil, la nature au sens large. J'adore découvrir plein de choses - peinture, photo, romans, etc. - que je ne connais pas. J'aime aussi beaucoup jardiner lorsque j'en ai l'occasion.
☆ Ce que je déteste : La ville. Les motos et autres deux-roues motorisés - un jour les gamins se tueront ! J'ai horreur des bruits violents ou répétitifs. Surtout je ne supporte pas qu'on me mente. Je peux pardonner toutes sortes de choses mais pas la lâcheté et le mensonge. Je n'aime pas spécialement la compagnie des hommes, l'alcool et l'odeur de la cigarette.

☆ Mes Cheveux : Roux, ils m'arrivent en bas du dos. J'ai l'habitude de les attacher en une queue de cheval ou un chignon pour le travail mais à la maison je les laisse libre.
☆ Mes Yeux : J'en ai deux; Et ils sont bleus.
☆ Ma Peau : Très blanche, j'ai une vraie peau de rousse.
☆ Ma Taille : Un mètre soixante-treize. Une taille dans la moyenne haute, sans plus.
☆ Un Signe Particulier : Aucun en particulier. Je n'ai ni tatouage, ni piercing.

Salut les cocos ! Je suis Lalouve, j'ai 25 ans, et je suis arrivé(e) ici par l'intermédiaire de Google. J'utilise Simone Simons comme avatar. Le code du règlement est validé by Mii.

À Bientôt pour de nouvelles aventures !

Aveleen avait tout pour être bien et sa vie était souvent enviée. Ses parents, propriétaires d'un centre équestre à quelques kilomètres de Dublin, lui permettaient de grandir au contact des chevaux.
Dire qu'elle su monter avant même de savoir marcher était sa réalité. Elle aimait par dessus tout sa vie à la campagne. Elle n'aurait échangé pour rien au monde.
L'équitation, c'était toute sa vie, aussi simple que cela. Même si elle apprit, très jeune, à aider ses parents aux corvées de box, à toutes les tâches ingrates auxquelles les gamines friquées qui montaient là ne pensaient pas, elle aimait passer du temps avec les chevaux, même sans monter.

Les années passaient tranquillement, reflet d'une enfance équilibrée et insouciante. Elle n'eut pas toujours tout ce qu'elle voulait mais ne manquait de rien. Elle était une enfant discrète et peu capricieuse, studieuse et sérieuse avant l'âge. Elle n'était pas plus jolie, pas plus intelligente, que les autres.
Ses douze ans marquèrent la fin des années paisibles. Le centre équestre marchait de moins en moins bien et périclitait. Lentement, les années heureuses devinrent des années de ruines, jusqu'à ce qu'à quinze ans, tout finisse finalement. Ses parents vendirent le centre, et leur grande maison à la campagne. Son père suivit les conseils approximatifs d'un obscur cousin partit faire fortune à Chicago, en lui proposant des actions dans une société de portage. Le rêve américain frappa à la porte.

Quitter son pays, ses amis, sa vie... Tout ceci fut terriblement difficile à avaler. La ville, enfumée, bruyante, effrayait l'adolescente et elle reprit ses années d'étudiante dans un grand lycée de la métropole. Elle se réfugia dans les études, devenant rapidement la petite souris de bibliothèque qui parlait avec un fort accent irlandais, que beaucoup bizutaient ou simplement ignoraient.
Aveleen se forgea dans ces années-là une carapace solitaire, essuyant les moqueries et ses états d'âme sans broncher, se réfugiant dans les études. Élève modèle, elle essayait d'oublier le chaos familial dans sa scolarité. Les actions achetées par son père ne valaient déjà plus grand chose quand elle commença la faculté.

Ce fut à ce moment là que survint le pire pour la jeune fille. Elle avait pu jusque là tout supporter en montant une petite fois par semaines dans un centre équestre. Mais avec la crise financière familiale, l'on déménagea dans un quartier plus pauvre, dans un appartement plus petit et il ne fut plus question d'équitation.
Tombée en dépression, la jeune fille redoubla encore d'efforts à la fac avec le but d'avoir son diplôme de professeur le plus rapidement possible afin de pouvoir continuer à entretenir sa passion. Ce fut à cette époque qu'elle rencontra Mickael Samsing.

A dix-neuf ans, vraiment naïve, elle devint sa petite amie. Ils ne se connaissaient pas depuis bien longtemps mais elle tomba enceinte lors d'un rapport non-protégé. La jeune fille, complètement désemparée, refusa cependant d'avorter, Mickael faisant preuve d'assez de maturité pour l'accompagner dans ce choix et ils choisirent de se marier malgré le désaccord de leurs familles respectives. Ce fut à partir de cette période qu'Aveleen coupa les ponts avec ses parents. Qu'à cela ne tienne, elle fonderait son propre foyer. Naïve mais volontaire, elle continua ses études parallèlement à sa grossesse. Finalement, l'hiver suivant naquit un beau garçon en pleine forme. Le petit couple s'était installé dans un appartement modeste de Chicago, Mickael trouvant du travail comme manutentionnaire pendant qu'elle alternait ses études de mathématiques pour devenir professeur et petits jobs de serveuse.
Malgré tout, elle n'était pas malheureuse. La maternité lui apportait une plénitude qu'elle n'avait jusque là que ressentie au contact des chevaux. Elle avait une fibre maternelle naturelle qui se renforça au fil du temps.

Fraîchement promue professeur en lycée, après quelques années d'enseignement, la famille choisit de déménager à Portland. Roan, leur fils, grandissait petit à petit, faisant le bonheur de sa mère. Mais, lentement, Mickael commença à s'éloigner d'eux. Les prétextes s'accumulèrent jusqu'à en arriver à l'évidence : il trompait son épouse.
La scène qui éclata entre eux signa le début de la procédure de divorce. A l'âge de trente-trois ans, la professeur se retrouva divorcée, réussissant cependant à obtenir la garde principale de leur fils. Ce dernier, alors âgé de quatorze ans, en pleine crise d'adolescence, reprocha le divorce à sa mère, n'ayant de cesse de se plaindre de cette dernière. Pour lui sa mère était une mégère et il n'était guère étonné que son père ait fini par la tromper.
Aveleen ne faiblit cependant pas, parvenant à trouver une petite maison de banlieue un peu excentrée, près d'un centre équestre. Son fils protesta à grands cris quant à cet éloignement du centre ville mais elle ne se laissa pour une fois pas fléchir. Quelque chose de plus fort encore que son amour pour son fils la poussait à se rapprocher de la nature et des équidés. Une sorte de force presque surhumaine qu'elle expliquait avec rationalisme : c'était sans doute simplement le manque de sa vie d'enfant.
Elle fut mutée dans un autre lycée de Portland l'année de ses trente-cinq ans, afin de se rapprocher un peu de son domicile. Elle avait tenu à ce que son fils change également de lycée pour poursuivre sa scolarité dans le nouvel établissement, provoquant encore plus de problèmes entre eux. Le gouffre entre Roan et elle ne cessait de se creuser alors qu'elle se sentait changer, devenant petit à petit plus mesquine envers les hommes, plus solitaire, plus misanthrope.

L'années 2013 et ses trente-six ans marquèrent pour elle le début de troubles de plus en plus profond. Les chevaux semblaient étrangement dociles en sa présence, mais elle le mettait sur le compte de sa longue expérience. Les plantes du jardin étaient particulièrement éclatantes de beauté. Elle se sentait parfois un peu déconnectée, ayant de plus en plus de mal à supporter la ville, les voitures, le bitume.
Son amour pour son fils prenait des proportions étouffantes. Son aversion pour les hommes aussi. Ses seuls moments de paix étaient ceux passé en promenade, à cheval.
Mais ce n'était certainement qu'une petite dépression passagère suite à son divorce...