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 Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi

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MessageSujet: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 11:17


Megara Caterina Miller-Scott
Bonjour à tous, je m'appelle Megara mais mes proches me surnomment "Meg", je suis née dans la famille Miller le 15 avril 1986, ce qui me donne aujourd'hui l'âge de 27 ans, à New-York, USA. Pour les intéressés, je suis gérante d'une agence matrimoniale, la "Heart of Rose", et pour les plus curieux, je suis mariée à Mr Scott. Et en ce qui me concerne, je suis un Avatar de Dieu Ancien, Aphrodite.



♦ Moi en Quelques Mots...
Mes Qualités : Je suis une personne sociable, à l'esprit ouvert. J'ai le rire et l'humour facile. On dit de moi que je suis à l'écoute des autres. Je suis quelqu'un de très ordonné, organisé, parfois un peu maniaque, je l'avoue.

Mes Défauts : Je ne suis pas spécialement patiente, et je veux tout, tout de suite. J'ai la mauvaise habitude de dire les choses telles qu'elles sont, ou du moins telles que je les vois, et ça ne fait pas toujours plaisir. Je ne suis pas non plus très diplomate. Malheureusement aussi, je ne suis pas très fidèle à mon tendre époux.

Ce que j'aime : J'aime les bonnes choses de la vie, j'aime rire et m'amuser avec mes amis et ma famille. J'aime mon mari plus que tout... mais j'ai également un petit souci avec les plaisirs de la chair, et j'ai du mal à me contrôler quand je rencontre un homme qui me plait et à qui je plais. En fait, ce n'est pas tellement quelque chose que j'aime, mais dont j'ai besoin.

Ce que je déteste : ma propre personne, mon physique bien gaulé et ma nymphomanie que j'ai du mal à contrôler. Attention, je ne suis pas de ces femmes qui couchent avec tout ce qui bouge et qu'on appelle injustement "nymphomanes" et qui sont justes des sales...Bref. Chez moi c'est maladif, et j'ai été suivie par un psychiatre durant de nombreuses années. Je suis même sensée être sous traitement... mais ça ne m'a jamais empêché d'avoir ces pulsions que j'exècre.

Mes Cheveux : J'ai les cheveux blonds clairs, presque platine. Ils sont raides, bien qu'il m'arrive de les boucler de temps en temps. Je les garde assez courts, ou mi-longs, maximum aux épaules. J'aime bien mettre de temps en temps des barrettes fantaisies ou des serre-têtes, parfois même des chapeaux.

Mes Yeux : J'ai les yeux parfaitement bleus de ma mère. Un bleu clair et pénétrant. Ils sont sensibles à trop de lumière et au soleil. D'ailleurs, en été, vous me verrez souvent avec des lunettes.

Ma Peau : comme toute blonde aux yeux bleus qui se respecte, j'ai la peau clair. Si mon visage parait sans imperfection, j'ai cependant trop de grains de beauté à mon goût, en particulier sur les avants-bras et le dos. Quelques cicatrices sur l'intérieur des poignets trahissent une adolescence chaotique.

Ma Taille : Je suis de taille moyenne, avec 1.65m tout pile, et une silhouette sportive ou plutôt classique, entretenue par quelques exercices de fitness réguliers.

Un Signe Particulier : Je n'ai ni tatouage, ni piercing en-dehors des oreilles, et je n'ai que quelques cicatrices sur l'intérieur des deux poignets, à peine visibles.

♦ Behind the Screen...
Salut les cocos ! Je suis Gridou, j'ai 27 ans, et je suis arrivée ici par l'intermédiaire de la magie de beaucoup de choses... J'utilise Allison Mack comme avatar. Le code du règlement est Validé by Mii ♥.

À Bientôt pour de nouvelles aventures !


Dernière édition par Megara C. Miller-Scott le Jeu 28 Fév - 22:42, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 11:17


Mariage is not so easy...


J'ai grandi à New-York jusqu'à l'âge de dix-sept ans, âge auquel j'ai déménagé à Portland. Avant cela, ma vie n'a pas grand chose de palpitant. Je suis née dans une famille aisée, avec un père avocat, et une mère conseillère municipale. Je n'ai aucun frère ni soeur. Je vous l'ai dit, rien de passionnant. Enfin, pas pour moi en tout cas. C'est une période que je préfère oublier. Mais en fait, j'en suis incapable, car c'est une période qui fait ce que je suis aujourd'hui. Quand votre père est avocat, tout tourne autour de la loi, du droit, du juridique et des bons résultats dans vos études. Quand votre mère est au conseil municipal de la ville, vous n'entendez parler que de permis de construire, de règlementation, de loi (encore une fois) etc... et de bons résultats dans vos études. Vous me direz, jusque là, rien ne sort de l'ordinaire, et vous avez raison. D'ailleurs, l'ordinaire de ces gens-là était tellement surchargé, qu'ils n'avaient que trop peu de temps à accorder à leur unique enfant, leur fille, qui ne demandait pas grand chose : juste un regard, un sourire, un geste. Mais ce sont des choses que je n'ai jamais eu. Ma mère souffrant de dépression depuis ma naissance, le syndrome du baby blues ne l'ayant jamais totalement quitté, elle se comportait avec moi comme une parfaite étrangère, ne m'accordant jamais le moindre regard, critiquant tout ce que je faisais, ce que j'entreprenais, et même mes notes à l'école qui étaient supérieures à la moyenne. Mon père, quant à lui, était en permanence plongé dans ses dossiers pour défendre des innocents accusés à tort. J'ai toujours été fière de lui, n'allait pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Mais il ne se rendait pas compte du traitement que ma mère m'infligeait, et il pensait me consoler en me donnant de l'argent pour que je m'achète ce que je voulais. J'étais une petite fille capricieuse, jusqu'à ce que je comprenne que mes caprices ne m'ont jamais rien apporté, ni de bon, ni de mauvais, car mes merveilleux parents m'ignoraient toujours. Alors en grandissant, à l'adolescence, l'âge critique, l'âge de toutes les conneries, j'ai développé une sorte de "maladie", ou du moins considérée comme maladie par certains : la nymphomanie. J'ai hérité de ma mère son physique avantageux et j'ai toujours plu. J'ai découvert que j'attirais les regards, les sourires et qu'on s'intéressait à moi. Alors je flirtais dès que je le pouvais, avec les garçons surtout, car je n'ai jamais été attirée par les autres filles. J'ai eu beaucoup de relations plus ou moins longues, plus ou moins régulières, dès l'âge de quatorze ans.

C'est à cet âge également que j'ai eu mes premières cicatrices aux poignets. La première entaille est toujours la plus difficile et la plus douloureuse. Mais sur le coup, j'étais plus fascinée par les dessins que mon sang faisait sur ma peau blanche que par la douleur que le rasoir avait provoqué. C'est le cri de la femme de ménage qui m'avait surpris, qui m'avait sorti de ma torpeur et m'avait ramené à la réalité. Elle m'a aidé à faire un point de compression avec une serviette éponge, alors que je la suppliais du regard de ne pas en parler à mes parents. Je crois que c'est la première fois que quelqu'un m'a pris dans ses bras à ce moment-là. Sur le coup, on aurait pu penser que ça aurait pu résoudre le problème, que je me serai ensuite confié à cette femme et que je n'aurai pas recommencé. Mais ce n'était pas aussi simple. Ça ne l'est jamais. Et j'ai recommencé. La dernière fois j'ai même failli y rester. Je m'étais arrangée pour être vraiment seule à la maison. Mais c'était sans compter sur la pugnacité de la femme de ménage. J'avais dû être plus en colère ce jour-là, ou plus désespérée. J'ai appuyé plus fort et je ne me suis pas simplement coupé la peau, j'ai également coupé plusieurs veines. Je me vidais de mon sang sur le sol blanc de ma salle de bain privée quand elle est revenue en courant, pressentant que j'allais faire une connerie. Comment savait-elle ? Ou bien n'était-ce qu'un coup de chance ? Encore une fois, elle m'a pris dans ses bras en faisant pression avec le tissu de sa jupe épaisse. Je l'entendais sangloter en parlant aux secouristes au téléphone, et je sentais ses larmes couler sur mon visage. J'avais relevé la tête pour admirer son courage et son amour pour une fille qui n'était pas la sienne. Je crois me rappeler lui avoir sourit, juste avant de perdre connaissance. Je me suis réveillée le soir-même à l'hôpital, bien vivante, bien qu'un peu affaiblie par le sang que j'avais perdu. Je pensais que mes parents se trouveraient dans le couloir, se tortillant les doigts, inquiets de mon sort, ne comprenant pas ce geste, cet appel... mais il n'y avait que cette femme.

C'est quand j'avais dix sept ans que ma mère m'a remarqué, enfin. Mon père était à son cabinet d'associés. Ma mère à la mairie et ne devait pas rentrer avant plusieurs heures. La maison était vide. J'ai invité quelques copains, des copains des copains, leurs copines, les copines des copines et on a fait une petite fête tous ensemble. Il y avait de l'alcool, quelques joints, et des watts qui vous font vibrer au plus profond. J'adorais cette sensation d'être irrésistible et de faire baver les mecs et enrager les filles. On m'a souvent traiter de salope ou de pute à l'époque, et à vrai dire, je ne me tiens pas en plus grande estime après coup. Au bout de plusieurs heures, il y avait déjà des soutifs et des petites culottes sur le sol, sous les coussins du canapé, ou accroché au lustre du salon... Et ma mère est rentrée de son travail plus tôt que prévu, prétextant vouloir passer du temps avec moi, pour fêter mon anniversaire. J'aurai pu tout lui expliquer, m'excuser voire même la remercier d'être revenue pour moi... mais j'en étais incapable, pour la simple et bonne raison que j'étais occupée et que, disons, j'avais la bouche pleine...

En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, si si, je vous jure, la pièce était vide, la sono était arrêtée et je me recevais la gifle du siècle par une femme qui n'avait jamais daigné tenir son rôle depuis ma naissance. Si je n'ai pas crié ni rien montré de ce que je ressentais à ce moment-là, ma colère n'en était pas moins présente. Sous les cris de ma mère devenue hystérique, m'insultant tout ce qu'elle pouvait et me damnant à l'enfer pour des souffrances éternelles, je me rhabillais calmement, et me dirigeai vers ma chambre, ma mère sur les talons, pour aller préparer une simple valise avec quelques hauts, un ou deux jeans, des sous-vêtements, j'enfilai ma paire de baskets et ma veste en cuir et claquait la porte de la maison au nez de ma mère, sans même me retourner. Je sentais le regard de la femme de ménage sur mon dos...

Je courrais presque jusqu'à la gare, à peine quelques billets en poche, sans trop savoir où j'irai, ni ce que je ferai. Je m'étais rappelé que j'avais de la famille à Portland et j'avais sauté dans le premier train pour cette direction. Depuis, je ne suis plus jamais revenue à New-York, je n'ai plus jamais eu de contact avec ma mère. Mais j'ai rencontré Kyle peu de temps après ça et il m'a sauvé de moi-même.


Je lui ai dit "oui" un matin de mai. Je sais, ça fait cliché, mais le printemps a toujours été ma saison préférée, allez savoir pourquoi. Alors, j'ai insisté pour qu'on se marie en mai. Je ne sais ce qu'il m'a trouvé, à part mon physique qui ne laisse pas indifférent. Je suis plutôt casse-couille au quotidien ! Et j'étais une loque quand on s'est rencontré. J'avais dix-huit ans, il en avait vingt cinq. Je vivais chez une vieille tante qu'on m'avait décrit comme folle et excentrique et que je n'avais encore jamais vu jusqu'à mon arrivée à Portland. Je l'avais retrouvé je ne sais par quel moyen, grâce à mon nom de famille et sa réputation ni faite ni à refaire dans la ville. Elle se disait voyante et elle m'attendait depuis longtemps, affirmait-elle. La première chose qu'elle avait faite et bien étrange d'ailleurs, ça avait été de me prendre les mains, et de fixer mes poignets avec un air désolé, dodelinant de la tête. Puis elle m'avait pris dans ses bras et je m'étais mise à pleurer toutes les larmes de mon corps et à vomir tout ce que j'avais sur le coeur et que je gardais pour moi depuis toutes ces années. Je ne sais pas ce qui est pire : d'être battu ou ignoré par ses parents. Aujourd'hui même je n'ai pas la réponse. Toujours est-il que cette vieille tante, Maria, fut pour moi ce qui se rapprochait le plus d'une mère, à qui je pouvais parler et confier ce qui me torturait. Mais elle m'apprenait également qu'une mère avait le droit de ne pas être d'accord, de se mettre en colère et de punir quand il y a besoin. Elle n'a jamais levé la main sur moi cependant. Voir sa déception et l'entendre me gronder était pour moi tellement dur que cela suffisait pour que je donne le meilleur de moi-même. Elle m'avait inscrite au lycée de Portland, et quand j'ai obtenu mon diplôme et que je suis allée à l'université, elle m'a aidé dans les démarches. Je n'avais jamais été si proche d'un adulte, mise à part notre femme de ménage à New-York.

C'est pendant ma première année de fac que j'ai rencontré Kyle. Il était professeur de mathématique au lycée et il venait assister notre professeur de gestion deux fois par semaine. Je pouvais ainsi reluquer son petit cul bien rebondi sans honte, tout en suivant les cours assidument. Mais le feu de mon regard ne passa pas inaperçu longtemps et il fini par se jeter à l'eau, et à m'inviter à sortir. Nous sommes rapidement devenus complices, amis puis amants. Je suis tombée follement amoureuse de lui pour toutes les petites attentions qu'il avait pour moi, et qu'il a encore aujourd'hui. Toujours une fleur, un bijou, un petit mot doux et un geste tendre. Nous aurions pu vivre le bonheur parfait. Mais il s'est rendu compte que j'étais pas l'ange qu'il adulait depuis notre rencontre, quand il m'a surpris mettre une main aux fesses d'un étudiant de ma promotion. Il n'a rien dit. Rien n'a changé. Et puis il m'a vu embrasser un autre gars au détour d'un couloir. Il n'a toujours rien dit, fait comme s'il n'avait pas vu, passant aux yeux des autres pour un parfait crétin, alors que tout le monde savait que je flirtais toujours, sans jamais aller trop loin. Et quand il m'a trouvé couchée sur le bureau sous mon professeur de comptabilité, il n'a plus pu prétendre ne rien comprendre, et je n'ai pas pu le laisser dans l'ignorance non plus. Nous nous sommes séparés pendant un temps. Et je pensais que tout s'arrêterait là. J'étais malheureuse à l'idée qu'il m'en veuille et qu'on ne serait plus jamais ensemble, qu'il me verrait toujours comme une allumeuse.

Je devais cumuler un job en plus de mes études pour pouvoir me prendre un appartement, car je ne voulais plus vivre chez ma tante, et je voulais enfin prendre mon indépendance. Mais je venais toujours voir Maria, quand j'en avais envie et besoin. Ce jour-là, en venant voir ma mère de substitution, Kyle était là, assis dans le salon, sur le canapé, en train de boire un thé avec ma tante ! Je suis restée muette pendant un bon moment dans l'entrée avant que Kyle se lève et vienne me serrer dans ses bras, les larmes aux yeux. Je n'avais jamais cherché d'excuses à mon comportement, à ces pulsions que j'avais du mal à ignorer et à contrôler. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour une folle, ou qu'on me prenne en pitié. Mais je me suis rendue compte à quel point Kyle tenait à moi et combien il m'aimait. Nous nous sommes remis ensemble avec la promesse que j'irai consulter un psychologue. Au final, c'est une psychiatre qui accueillit mon témoignage et qui s'occupa de mon cas depuis ce temps. Elle me prescrivit un traitement léger, principalement hormonal, histoire de calmer un peu le jeu. J'aurai fait n'importe quoi pour lui, et je me suis donnée à fond depuis ce temps pour notre relation. Mais plusieurs choses sont venues entacher le tableau. Des choses que je n'avais pas prévu. D'abord, peu de temps avant notre mariage, quand j'avais vint-deux ans, j'ai appris que ma mère s'était donnée la mort. Ma première réaction fut d'en parler à ma psychiatre, lui demander si c'était héréditaire. Sa réponse ne me rassura pas vraiment, mais elle m'assura que les tentatives que j'avais faite auparavant n'était que des appels de détresse d'une adolescente.

L'année qui a suivit mon mariage avec Kyle, alors que mon traitement ne semblait pas faire plus d'effet que si je pissais dans un violon et que j'avais failli tromper Kyle une bonne dizaine de fois, mon gynéco nous appris que je ne pourrais jamais concevoir. Pour Kyle ce fut un coup dur à encaisser, lui qui avait toujours voulu avoir des enfants. Pour moi, c'était quelque part un soulagement, car je ne pourrais jamais faire souffrir mon enfant comme moi j'avais souffert.

Mais le plus difficile à surmonter fut la fois où j'avais invité mon prof de fitness à la maison. Nous avions sympathisé, et j'avais simplement l'intention de le présenter à mon époux, durant un diner que j'avais préparé. Tout était parfait. Je n'avais pas fait cramer le repas, la table était joliment présentée. Mon homme s'entendait bien avec mon prof et nous avions bien plaisanté à l'apéro avant de passer à table. Kyle fut obligé de supporter les regards entre le sportif et moi, qui ne faisait pas grand chose pour dissuader notre invité. En plus je m'étais particulièrement bien arrangée pour l'occasion, pour qu'il me voit autrement que les cheveux attachés, en survêt de sport, jogging et baskets. Je sentais son regard glisser dans mon décolleté, sur la chute de mes reins et Kyle qui soupirait à côté. Je l'entendais. Je le voyais. Je savais que ce que je faisais était une mauvaise chose mais j'étais tellement flattée et je me sentais tellement vivante que je ne parvenais pas à arrêter !

Heureusement que Kyle était patient, et que le prof savait se tenir aussi. La soirée pris fin, heureusement et nous sommes allées nous coucher. Je crois que je n'ai jamais été aussi sauvage au lit avec mon mari et il m'en a voulu parce qu'il savait ne pas être la raison de mon excitation ce soir-là. Et je comprenais parfaitement son point de vue, sa déception, son humiliation. Nous nous sommes disputés. Il y avait eu des mots plus hauts que d'autres, des insultes même, des choses qui font mal, mais tellement vraies quelque part. Je me souviens encore le bruit de la porte qui claque, la portière de la voiture et les pneus crisser dans l'allée. J'entends encore mes cris, mes sanglots, le bruit de ma peine et de la haine que je ressentais envers moi-même et envers ces corps masculins qui m'attiraient et m'excitaient tant. j'ai dû passer la nuit recroquevillée sur notre lit dépourvu d'amour pour une fois, encore habillée de la soirée. J'avais dû m'endormir d'épuisement à bout de force après des heures à sangloter, quand j'avais entendu la porte d'entrée s'ouvrir à nouveau. J'étais incapable de bouger, ni de dire quoi que ce soit. J'entendais seulement ses pas dans l'escalier, le plancher crisser sous ses pas en entrant dans la chambre. Mes sanglots ont repris de plus belle en sentant ses bras m'entourer, encore plein d'amour qu'il ressentait pour moi, et qui n'avait jamais faibli. J'ai demandé à ma psychiatre d'augmenter les doses de mon traitement, mais elle a refusé, prétextant que ça ne servirait à rien, que je devais apprendre à contrôler les pulsions. Plus facile à dire qu'à faire !

La vie repris son cours, mais pas tout à fait pareil. Il était convenu que je change de salle de sport, et que je ne sois suivie que par des professeurs femmes. Mais le mal était fait. Je reçu un jour un tas de mail salé comportant un lot incroyable d'insulte à mon encontre ou de propos obscènes. Kyle et moi sommes allés porter plainte contre mon "gentil" professeur de fitness, mais le mal était fait.

Tout ça, c'était quelques années en arrière, à l'époque où j'étais comptable dans une boîte du centre-ville. Un taf qui ne m'a jamais plu, parce que les chiffres m'ont toujours paru manipuler la vie des gens sans que ceux-ci ne cherchent à comprendre plus loin les choses, les problèmes de leur vie, mais aussi les joie et le bonheur. Il est des valeurs qu'on ne peut quantifier. Mais je devais bien subvenir à mes besoins, à ceux de mon foyer. Kyle avait continué son doctorat en plus de son poste de professeur de mathématiques en lycée. Notre vie n'était pas plus malheureuse que celle des autres. Nous ne vivions pas un bonheur parfait, mais il suffisait à faire de ma vie celle que j'avais choisi et que j'assumais. Après mon départ de chez mes parents, dix ans en arrière, j'avais gardé contact avec mon père, qui soudain, s'était rendu compte du vide que je laissai derrière moi. La dépression de ma mère s'étant accentué, il avait du faire face à son mauvais caractère ou son absence de réaction. Et puis surtout, notre bonne femme de ménage avait enfin osé lui parler de mes tentatives de suicide. J'imagine l'homme aux lunettes rondes, au costume trois pièces parfaitement arrangé, effondré dans son bureau, son antre, sa forteresse de solitude. Mais mon père n'est pas un superman, il ne l'a jamais été et pourtant, c'est un homme profondément bon. J'ai bien dû hérité de quelques bons côtés, quelque part. Il m'a écrit, envoyé des mails et appelé quelque fois. Pour mes anniversaires. Pour prendre des nouvelles de temps en temps. Il m'avait même envoyé de l'argent, que je lui ai rendu sans même en avoir touché un centime. Il a fallu que je lui explique, que je n'ai jamais voulu de son argent et que la fortune ne résout pas tout. Puis un jour, ma mère s'est pendue dans le salon, et c'est mon père qui l'a trouvé. Même encore aujourd'hui, malgré tout le ressenti que j'ai toujours eu envers ma mère, j'ai le coeur pincé à l'idée de son corps se balançant au bout d'une corde, et mon père, si grand mais si frêle, qui tente de soulever ma mère pour libérer la corde. D'après les médecins, elle était morte sur le cou, la nuque brisée nette. Mensonge pour nous préserver ou vérité ? Je n'ai pas besoin de le savoir, à vrai dire. J'ai pleuré. Oui, j'ai pleuré cette femme qui a toujours souffert à cause de moi et qui n'a jamais su me donner tout l'amour dont je sais qu'elle était capable. Ma mère n'était pas un monstre. Je ne suis pas un monstre. Je lui ressemble beaucoup.

Aujourd'hui, mon père ne m'envoie plus que quelques rares mails pour savoir ce que je deviens. Je l'appelle quelque fois. Il est même venu nous voir passer quelques jours à la maison. Il a pu rencontrer la famille de Kyle et en repartant, il m'a serré fort dans ses bras, pour la première fois. Il m'a dit combien il était désolé et combien il était fier de ce que j'étais devenue. S'il savait à quel point ce n'est pas le cas de mon point de vue !

Depuis un an maintenant, j'ai laissé tomber la comptabilité pour me consacrer à ma propre entreprise : une agence matrimoniale et speed-dating. Avec mes connaissances et mon expérience personnelle sur le mariage, je ne prétends pas tout savoir bien sûr, mais l'agence marche bien et j'ai même pu engager une employée depuis quelques mois. Je pensais que tout était rentré dans l'ordre. Mais un jour, il y a environ un mois, je rangeais le linge dans la commode de Kyle, j'ai trouvé une grande enveloppe. Jusqu'à maintenant, il ne m'avait rien caché. Du moins, c'est ce que je croyais. Piquée par la curiosité, j'ai ouvert l'enveloppe et y ai trouvé un contrat de divorce. Il n'est ni rempli, ni signé, mais il est là. Je me suis effondré en larmes sur notre lit, assise, interdite, les papiers entre les mains, sans savoir quoi en penser. J'ai finalement remis l'enveloppe dans la commode, et j'ai repris mes activités et ma journée, comme si de rien n'était. Kyle ne se doute pas que j'ai trouvé l'enveloppe, et que je sais qu'il veut demander le divorce. Je n'ai pas abordé le sujet et lui non plus. Mais je ne suis pas dupe. J'ai peur. Je suis terrifiée à l'idée de le perdre.

J'ai certes toujours flirté avec d'autres hommes. Je l'ai certes trompé au début de notre relation. Mais je n'ai jamais aimé un autre homme que lui. Il est mon soleil. Il est ma bouée qui me tient hors de l'eau. Sans lui, je coule à pic. Sans lui, je ne suis qu'une feuille morte en automne. Je ne supporterai pas de le perdre. Et je ferai tout pour le garder auprès de moi.


Dernière édition par Megara C. Miller-Scott le Jeu 28 Fév - 22:33, édité 14 fois
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Lucy P. Scott
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 12:59

HAAAAAAAAAAA !!! L

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Bonne fiche !!! Aon
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 13:02

BÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊ !!! Kissou

Merki, j'essaie de la fini avant ce soir...
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 15:47

Elle est de retour. ♥ (belle de toi xD)

Contente de te revoir, la miss. =)
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 16:47

Oui je suis bêlleu de moi Cool

Merkiiii ^^
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 22:41

Et voilà, fichounette terminée... désolée pour la longueur et les passages dépressifs XD

bonne lecture Hahaaaa
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 22:49

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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 22:55

It's soooo saaaaad Crying or Very sad



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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 23:00

Coleen Very Happy bob l'éponge qui me dit qu'il m'aime, ça n'a pas de prix... pour tout le reste, il y a eurocard mastercard *zbaff*

Lucy : merci ma poule Langue
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Coleen M. Abbott
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 23:15

Jramène pas Applegate, il va plus se sentir le pauvre avec Aphrodite dans les parages Mdr bon jeu parmi nous Aon
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MessageSujet: Re: Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi   Megara ♥ ils tombent tous à genoux devant moi EmptyJeu 28 Fév - 23:21

Mouahahahaha Dyonisooooooos Kissou viens mon chou, on va bien s'éclater toi et moi...

Merci Lèche
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